Château de la Verrerie - 1 -
71200 le Creusot
Photos personnelles de Bernard
Juillet 2010
La manufacture de cristaux de Sèvres est transférée au Creusot en 1784 car la proximité de la houille permet de réduire les coût de la fusion du verre puis de 1784 à 1788 la nouvelle cristallerie prend le nom de manufacture de Cristaux de la Reine. Durant la révolution française et restauration la cristallerie, réputée pour son procédé de taille en pointe de diamant, fonctionne de manière chaotique.
En 1818 la verrerie change de propriétaire puis est vendue en 1833 aux Compagnies de Baccarat et de Saint Louis, et inutilisée est vendue aux frères Schneider en 1837 qui entreprennent des transformations en 1847; la cristallerie devient la résidence de la famille Schneider.
Au début du XX ème siècle les lieux, qui reçoivent la visite des chefs d'Etat étrangers, sont transformés en château avec parc, désormais appelé Château de la Verrerie.
Durant la seconde guerre mondiale il subit d'importantes dégradations sous l'occupation allemande et pendant les bombardements alliés. La ville du Creusot achète le château et son parc en 1969 puis y installe en 1971 le musée de l'homme et de l'industrie, l'Ecomusée et la Communauté Urbaine, puis en 1988 l'Académie François Bourdon.
La manufacture des Cristaux de la Reine est un Bâtiment construit en 1786, suivant les plans de l'architecte Barthélémy Jeanson. Il est transformé en château de la Verrerie puis remanié entre 1903 et 1912 par l'architectes Ernest Sanson et les architectes paysagistes Henri et Achille Duchène.
Il s'agit d'un vaste bâtiment en U formé d'un corps principal et de deux ailes en retour d'équerre. La partie centrale du corps principal, comporte un étage attique.
Au centre, un avant corps se détache en légère avancée. Composé de trois travées, il est couronné d'un fronton sculpté aux armes de France et d'Autriche. Des trophées d'armes datés du XIX ème siècle flanquent les toits de cette partie centrale.Les ailes possèdent également en leur centre un avant corps de trois travées couronné d'un fronton avec oculus. La cour est limitée par un corps de passage et par deux constructions coniques, couvertes de tuiles plates, qui abritaient les fours et qui furent transformées, l'un en théâtre, l'autre en chapelle, puis en salle d'exposition.
Etude pour les chauffeurs février 1955
Henri Paul Schneider
à gauche Adolphe Schneider 1802-1845
à droite Eugène 1 er Schneider 1805-1875
Henri Schneider 1840-1898
Virgile Schneider 1779-1847
Casquettes et ceinturons d'élèves des écoles
Schneider, cahiers pages d'écriture dessins et
programmes des écoles Schneider
Grève 1899
A suivre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire