Château de Veauce
03450 Veauce
Photos personnelles de Bernard
Juin 2012
Le château fort fut probablement construit vers l'an 808, au moment où Charlemagne marqua les frontières du royaume d'Aquitaine. A cette époque, le sire de Veauce possédait un droit de justice sur un territoire assez vaste (Ebreuil et le hameau du Mercurol, Vicq, Lalizolle).
En 1400, la seignerie de Veauce fut érigée en baronnie par Louis II de Bourbon en faveur de Robert Dauphin, chevalier, seigneur de Royne et de Veauce. A la suite de la mort du connétable Charles III de Bourbon en 1527, le château de Veauce releva directement de la Couronne. Plusieurs familles illustres s'y sont succédé de 1700 à 1970: Chauvigny de Blot, Du Buysson, les Cadier de Veauce (une des plus anciennes familles du Bourbonnais).
Au milieu du XIX ème siècle, le baron Charles de Veauce fait réaliser d'importants travaux de rénovation, entre 1841 et 1846, alors que le château était en très mauvais état, lui donnant l'aspect que l'on connaît aujourd'hui. En 1973, le baron Eugène de Cadier vend le château à Ephraïm Tagori de la Tour, un curieux personnage, ingénieur en armement et officier de l'armée britannique, né à Jérusalem, vétéran de la bataille de Stalingrad et de la guerre des Six jours. L'engouement pour les phénomènes de châteaux hantés durant les années 1980 amena de nombreux curieux, dont Tagori tira profit en faisant sortir de l'ombre le fantôme de Lucie qu'il prétend voir tous les soirs, sur les douze coups de minuit, se promener sur les courtines.
D'après la légende Lucie, une belle et jeune domestique d'à peine 18 ans (issue d'une famille noble désargentée) fut courtisée par le baron de l'époque, Guy de Daillon (vers 1560), qui était déjà marié à Jacqueline de la Fayette. Alors que ce dernier était parti guerroyer, la baronne, jalouse, en profita pour jeter Lucie dans la prison de la tour dite "mal coiffée", située au saillant sud-est de la forteresse. La jeune fille y mourut de faim, de froid et de peur. Depuis, elle revient certaines nuits errer sur le chemin de ronde.
Au milieu du XIX ème siècle, le baron Charles de Veauce fait réaliser d'importants travaux de rénovation, entre 1841 et 1846, alors que le château était en très mauvais état, lui donnant l'aspect que l'on connaît aujourd'hui. En 1973, le baron Eugène de Cadier vend le château à Ephraïm Tagori de la Tour, un curieux personnage, ingénieur en armement et officier de l'armée britannique, né à Jérusalem, vétéran de la bataille de Stalingrad et de la guerre des Six jours. L'engouement pour les phénomènes de châteaux hantés durant les années 1980 amena de nombreux curieux, dont Tagori tira profit en faisant sortir de l'ombre le fantôme de Lucie qu'il prétend voir tous les soirs, sur les douze coups de minuit, se promener sur les courtines.
D'après la légende Lucie, une belle et jeune domestique d'à peine 18 ans (issue d'une famille noble désargentée) fut courtisée par le baron de l'époque, Guy de Daillon (vers 1560), qui était déjà marié à Jacqueline de la Fayette. Alors que ce dernier était parti guerroyer, la baronne, jalouse, en profita pour jeter Lucie dans la prison de la tour dite "mal coiffée", située au saillant sud-est de la forteresse. La jeune fille y mourut de faim, de froid et de peur. Depuis, elle revient certaines nuits errer sur le chemin de ronde.
Fin de la visite.
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